La Moto Taxi roulant au bio-éthanol, bientôt dépassé?

Aujourd’hui nous allons parler d’une alternative au bio-éthanol comme carburant des taxis moto, le GNV (gaz naturel pour véhicules).

Pourquoi parler du GNV? Tout d’abord car l’utilisation du bioéthanol est de plus en plus remis en question, du fait de son coût en matières premières et de la pénurie de certaines autres qu’il provoque due à l’accroissement de son exploitation. Et aussi car l’électrique va mettre un certain temps à s’imposer du fait de la faible autonomie des batteries.

Deuxièmement car le GNV, propose potentiellement un meilleur rendement économique et écologique que les autres carburants. Pour le moment, son ratio densité volumique/énergie est estimé à 42% du GPL (car non liquéfié), et à 25% de celle du gasoil, pour des émissions de CO2 réduites de 25% par rapport à l’essence et des émissions de particules faibles à nulles.

La non liquéfaction soulève 2 problèmes : sa dangerosité (risques d’explosions) et le faible ratio énergétique/volume. Mais ce qui est intéressant vient d’entreprises allemandes qui ont procédé à des tests encourageants pour passer ce carburant à l’état liquide, augmentant de ce fait la masse utilisable pour un même volume. Ce qui donnerai un carburant de substitution au diesel (meilleur rendement) et propre.
Aussi des nouvelles bouteilles de carburant en composite (tôle métallique entourée d’une fibre), elles sont plus légères que les précédentes en acier et en aluminium, ce qui induit une réduction de consommation du carburant, avec des bouteilles à la norme ISO 114396.
Ces 2 points permettraient d’adapter la technologie aux motos et plus particulièrement aux taxis moto.

Le problème reste et restera le prix qui est plus bas que celui des carburants classiques, car le gaz a moins été exploité que l’essence et plus tardivement. De plus de récentes découvertes de réserves laissent présager un bon approvisionnement.

Il y a encore beaucoup de points d’interrogations, mais pour une profession (chauffeurs de taxis motos) qui se veut réactive, il suffit d’un mouvement politique et d’une subvention (réduction d’impôts) et les choses pourraient aller très vite. Un carburant à suivre du coin de l’œil donc par les conducteurs / chauffeurs de taxis motos parisiens.